AVDAT

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Source. Points d’eau très important pour le chemin de l’Exode. Moïse veut prendre un chemin où il y a de l’eau. Il demande à l’œil de la caravane, car il connaît les sources. « Car tu connais les lieux où nous devons camper dans le désert, et ainsi tu seras nos yeux. » Nb10,31

Dans cette région il y a trois routes : Abraham, Moïse et les routes Nabatéennes.

 

           

 

Départ de Eïn Avdat, pour descendre à pied le Nahal Zin . Citernes Nabatéennes creusées à main d’homme, cachées et jalonnant tout le désert. Remontée à pied d’une des branche du Nahal Zin dans lequel le peuple hébreu est passé pour rejoindre le sud de la mer morte. Il y a deux voies possibles : le Nahal Zin ou une voie plus au sud. En voulant passer par le Nahal Zin, ils sont bloqués par le roi d’Edom puis le roi d’Arad Nb20-21. Le péché bloque l’entrée en Terre Promise.

Jr2,13 « Ils m’ont abandonné, moi la source d’eau vive, pour se creuser des citernes lézardées qui ne tiennent pas l’eau. »

            Gn34-50 Histoire de Joseph jeté dans une citerne, histoire fondamentale pour comprendre les frères ennemis et la réconciliation.

Problème de l’élection qui suscite la jalousie des frères. Un est-il choisit au détriment des autres ou pour les autres ? En fait il faut reconnaître l’élection pour recevoir la bénédiction de celui qui a bénéficié de l’élection..

A la fin du livre de la Genèse, les frères de Joseph doutent de son pardon, Joseph est malheureux car ses frères ne croient pas au pardon qu’il leur a accordé. « Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l’a tourné en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : sauver la vie à un peuple nombreux. » Gn50,21. C’est le mouvement même de la croix.

Puis problème de vie et de mort. « Joseph mourut, on l’embauma et on le mit dans un cercueil en Egypte ». Que va devenir le corps de Joseph ?

 

- Pressoir : datant surtout de l’époque byzantine (324-638). Ils ont pris au sérieux les annoncent prophétiques qui disaient « faire refleurir le désert ». Ainsi des moines apparaissent ici, rejoins par des disciples, vocations missionnaires et population devenue monastique et ayant des idées originales (~ 10 000 moines dans le Néguev).

Ex : les stylites (se mettre sur une colonne) ou encore les dendrites (prendre racine comme un arbre). L’idée était surtout la fécondité du désert, une vie à frais nouveaux, l’aridité n’était qu’apparente, la vérité est la fécondité. On retrouve cette idée chez certains sionistes d’il y a 100 ans, Terre Nouvelle – Homme Nouveau.

 

 

- Eglise byzantine : Vème au VIIème siècle. Sur le site deux grandes églises construites presque en même temps, au sommet de l’acropole, il y avait beaucoup de monde qui habitait sur les flancs de collines (5000 pers possibles)

 

           

 

- Grottes : Grottes qui servaient de pièces isothermes pour conserver les aliments, devant lesquelles les maisons étaient construites. Ex pour la nativité, on reprend trois fois le terme mangeoire, signifiant Jésus comme pain de vie.

 

Au pied de Ein Avdat, on retrouve les passages qui se déroulent auprès d’une source. Episode d’Agar l’esclave Egyptienne, mais aussi de la femme d’Isaac. A chaque fois qu’il y a rencontre d’une femme au bord d’un puits, il y a une histoire d’alliance :

 

           

 

Gn16,7 « L’Ange du Seigneur la rencontra prés d’une certaine source au désert, la source qui est sur le chemin de Shur. » Révélation de Dieu à Agar : « j’ai vu celui qui me voit » Gn16,13. Elle ne voyait pas puis elle voit le puits, ce n’est pas comme un miracle, mais Dieu ouvre les yeux d’Agar, puis Dieu fut avec Ismaël (mais aussi avec les autres…). Le désert de Parân est le Sinaï Nord qui aboutit dans le Néguev. Les deux frères sont alors séparés et ils se retrouveront à la mort d’Abraham à Hébron qui est le lieu de l’amitié. Ismaël et Isaac se réconcilient, la vocation des disciples du Christ est d’être des agents de réconciliation.

Comment Isaac trouve sa femme ? Au bord d’un puits ! Gn24 . Le serviteur demande un signe à Dieu pour reconnaître la femme que son maître envoie quérir pour son fils, et la parole est efficace, le signe est donné, mais il ne s’impose pas, il doit être relu, puis il y a confirmation du signe Gn24,21.